Benoit Marigot, associé de l’étude HMBC Notaires à Chambéry, partage sa passion pour la profession notariale et son engagement envers la satisfaction client. Fort de son expérience et de sa rigueur, il explique le rôle essentiel du notaire dans les opérations de promotion immobilière et son partenariat avec le promoteur EDIFIM.
Avec EDIFIM, nous avons en commun la volonté de satisfaire le client et la rigueur dans le travail.
Votre parcours professionnel en quelques mots
Après une formation à l’Institut de Formation des Notaires de Lyon, puis des premiers pas dans une étude à Dijon, j’ai saisi en 2003 une opportunité de regagner ma Savoie natale. C’est ainsi que je suis arrivé à Chambéry chez HMBC – Notaires – l’étude où je suis toujours aujourd’hui -, d’abord comme assistant, puis salarié et enfin associé, depuis 2009.
HMBC – Notaires est une étude implantée à Chambéry depuis 1964 et compte actuellement 5 notaires et 16 collaborateurs.
Quel est le rôle du notaire dans une opération de promotion immobilière ?
En tant qu’officier public chargé d’authentifier et de rédiger les actes juridiques, le notaire est un maillon incontournable pour toute transaction immobilière : il conseille et sécurise la vente et recueille les signatures du vendeur et de l’acheteur. La VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement), ou achat sur plans, est régie par des règles bien spécifiques et l’accompagnement s’étale sur plusieurs années.
Lorsque nous accompagnons un promoteur comme EDIFIM, le processus débute dès l’achat de l’emplacement (terrain ou bien à démolir), qu’il nous appartient de sécuriser en vérifiant l’authenticité des titres de propriété par exemple, mais surtout en s’assurant qu’il n’y a pas de titre de servitude en cours, comme un droit de passage.
Aujourd’hui, avec la lutte contre l’artificialisation des sols, qui représente un enjeu majeur en termes d’environnement, il arrive de plus en plus souvent que des projets voient le jour sur d’anciennes friches industrielles, qui en fonction de la nature de l’activité antérieure, peuvent être contaminées par des produits toxiques. Dans le doute, nous rédigeons un avant-contrat qui prévoie des clauses suspensives et permettra au promoteur de se rétracter en cas de pollution des sols avérée.
Lors d’une VEFA, l’acheteur investit dans un bien qui n’existe pas encore. Il convient donc de sécuriser l’opération en vérifiant que le promoteur est bien en possession des assurances et garanties bancaires, de manière à ce que l’acheteur ne perde pas d’argent en cas de faillite du promoteur.
Enfin, nous rédigeons le règlement de copropriété selon les indications du promoteur et finalisons les ventes.
Quelle satisfaction tirez-vous de votre métier ?
L’aspect intellectuel, d’une part. J’entends par là qu’il faut parfois innover face à des problématiques spécifiques, pour trouver des solutions. Et l’aspect humain bien sûr. En tant que conseiller, nous devons avoir un sens aigu des relations humaines en agissant avec respect, courtoisie et pédagogie. Cela demande beaucoup d’écoute et d’adaptabilité pour instaurer une relation de confiance. On ne s’ennuie jamais.
Quelles valeurs partagez-vous avec EDIFIM ?
Cela fait 8 ans que nous travaillons avec EDIFIM et avons plaisir à travailler avec eux. Nous les avons accompagnés sur le projet CONFIDENTIEL, un programme situé à Chambéry. Je pense que nous avons en commun l’envie de satisfaire le client, la rigueur dans le montage des dossiers. C’est un partenariat gagnant – gagnant.
Propos Recueillis par Les Editions Cosy