Thomas Pelloux architecte ARCH²O

Les Rencontres EDIFIM

THOMAS PELLOUX | ARCH²O

octobre 2023

Fondateur associé de l’agence ARCH²O, l’architecte Thomas Pelloux conçoit son métier comme un ensemble de missions humaines et engageantes.

Une philosophie qu’il partage avec les équipes d’EDIFIM.

Thomas Pelloux architecte ARCH²O

J’aime vraiment bosser avec EDIFIM !

Même s’il est clair que l’aspect financier est primordial dans un projet, nous sommes dans ce même esprit de construire des logements pour que des êtres humains y habitent. Nous créons des morceaux de ville et des espaces de vie que nous voulons harmonieux.

Pouvez-vous nous présenter ARCH²O ?

A l’origine, je me suis installé à mon compte à Annecy, en 2005.

Avec Marc-Olivier Sublet, nous avons ensuite partagé des projets et des locaux, puis nous nous sommes associés en 2008 en créant ARCH²O.

Nos missions vont de la conception (Permis de Construire, études techniques, etc… ) à la Maîtrise d’Œuvre, et nous faisons aussi un peu d’économie de projet.

 

Apparemment l’agence a beaucoup grandi et évolué depuis sa création ?

Oui, ARCH²O compte aujourd’hui plus de 25 collaborateurs : architectes, dessinateurs, économistes de la construction, pilotes de chantier, assistantes de direction et de chantier.

Quatre d’entre eux sont spécialisés dans la Maîtrise d’Œuvre. C’est une part de notre activité que nous aimons intégrer à nos projets.

Cela nous permet d’appliquer notre rigueur jusqu’au bout des opérations. Et cela nous apporte aussi en termes de qualité de travail  : voir les problèmes concrets sur les chantiers nous permet de comprendre nos éventuelles erreurs et de pouvoir apporter des corrections sur d’autres opérations dès la phase de conception.

 

Comment s’est articulé votre développement ?

Nos activités se sont beaucoup développées par le bouche à oreille, notamment grâce à la collaboration avec EDIFIM. De fil en aiguille, nous avons eu de plus en plus de projets et de chantiers à suivre ce qui nous a conduit à embaucher.

Les logements collectifs représentent aujourd’hui 80% de notre activité.

Ce n’était pas forcément le cas au départ mais la tendance s’est accentuée, car nous avons appris rapidement à répondre convenablement aux contraintes de ce type de projets, et également grâce à notre particularité qui consiste à faire à la fois de la conception et du suivi de chantier.

EDIFIM nous a d’ailleurs toujours fait confiance sur cette partie Maîtrise d’Œuvre, que ce soit son président Jean-Luc D’Aura, pour l’ensemble du groupe ; ou Magaly Nanjod et Antony Chappuis, directeurs associés pour l’agence d’Annecy.

 

Depuis quand travaillez-vous avec EDIFIM et comment a démarré votre partenariat ?

Notre partenariat avec EDIFIM est historique ! Lorsque je suis sorti de l’école d’architecture de Grenoble, j’ai été embauché par Michel Benoit, un confrère qui est d’ailleurs devenu un ami. Notre collaboration se passait très bien mais j’avais envie de revenir à Annecy, mon secteur d’origine. Pour me mettre le pied à l’étrier, Michel m’a donné les coordonnées de Jean-Luc D’Aura qui cherchait des architectes pour travailler avec sa structure qui était encore jeune. Je l’ai contacté fin 2005. Il a commencé par me confier des études de faisabilité et peu à peu des projets sont sortis.

 

Quelles sont les valeurs que vous avez en commun avec EDIFIM ?

L’humanité : nous respectons les personnes et entreprises avec lesquelles nous travaillons. Il y a avec et chez EDIFIM une vraie relation humaine, ce qui peut paraître un peu moins vrai avec d’autres Maîtres d’ouvrages.

Nous avons aussi en commun, tout à la fois, de la rigueur et de l’ouverture d’esprit.

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre partenariat avec EDIFIM ?

J’aime vraiment bosser avec EDIFIM !

Même s’il est clair que l’aspect financier est primordial dans un projet, nous sommes dans ce même esprit de construire des logements pour que des êtres humains y habitent. Nous créons des morceaux de ville et des espaces de vie que nous voulons harmonieux.

Et quand nous faisons édifier un immeuble quelque part ce n’est pas pour que ce soit une verrue, il faut qu’il s’intègre au quartier ! Ce critère est aussi bien pris en compte par EDIFIM.

Nous opérons ensemble avec de la fluidité, de la transparence, des relations de confiance.

Jean-Luc D’Aura et moi avons appris à nous connaître et nous avons aujourd’hui une vraie complicité amicale. C’est également le cas avec Magaly Nanjod, Antony Chappuis et les équipes d’EDIFIM.

 

Quelles sont vos plus belles collaborations avec EDIFIM ? Pourquoi ?

Le Pavillon Berthollet à Annecy que j’ai traité personnellement en conception et Maîtrise d’Œuvre, la Résidence Le Patio & Le Carré d’Albigny qui a été un chantier extrêmement complexe que nous avons bien mené au bout.

Nous sommes en train de terminer Le Signal à Meythet qui est une belle opération tout comme L’Éloquence à Annecy.

Et nous avons plusieurs projets en cours dont il est encore prématuré de parler, dans Les Aravis et sur le bassin annécien.

 

Avez-vous une devise ou une philosophie de vie ? Si oui laquelle ?

Celle qui figure sur notre site internet : « L’artiste n’est responsable envers personne. L’architecte est responsable envers tout le monde » d’Adolf Loos, un architecte viennois de la fin du 19ème siècle.

Elle contient cette idée que l’artiste produit son œuvre pour lui-même alors que, nous architectes, sommes redevables aux personnes pour lesquelles nous construisons.

En somme, nous faisons l’acte de construire pour les autres et pas pour nous…

Propos Recueillis par Editions Cosy

Photo d'intérieur d'une promotion neuve d'EDIFIM
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